J4 – 22.10.2017 Halali campsite – Okaukuejo campsite
Ce matin je me réveille à 6 heures, c’est une habitude que j’ai prise en Namibie, il faut dire que nous ne trainons pas le soir tellement les journées sont denses.
Tout le monde dort dans nos tentes, je pars seule au trou d’eau, c’est apaisant, il y a peu de gens, je croise le couple de français avec qui j’avais parlé la veille, Il y a beaucoup d’oiseaux au dessus du trou d’eau ce matin, volant en nuée, à chaque fois qu’ils changent de direction je crois entendre le bruit que font les vagues quand elles se brisent sur la plage… et voir leur reflet sur l’eau, c’est magnifique. Je ne verrai pas d’animaux ce matin mais ces oiseaux m’ont suffi.
Je retourne à la voiture, tout le monde est reveillé, nous replions les tentes, prenons un copieux petit déjeuner avant de faire de petites courses pour le midi. Sur le parking de la réception une dame vient nous voir, elle nous a entendu parler français. Elle nous conseille de partir sur Goas, ils en reviennent et ils y ont vu un lion et une lionne. Nous la remercions grandement et nous prenons la route effectuée hier direction Goas, nous ne serons pas déçus les lions sont toujours là! (bon vous vous rendrez vite compte que nous n’avons pas un zoom de compèt!)
Nous reprenons la route par Elands drive et Rhino drive sur lesquelles nous verrons des koudous et très peu de voiture. Plus loin à Riefontein nous verrons une multitude de springboks et de zèbres (youpi), des gnous à Salvadora et un rhinocéros, à Charitsaub. C’est la fête ce matin!!!!
En redescendant on s’amuse à prendre un peu “l’envers du décors”!
Pause déjeuner dans une aire de pique-nique, je trouve ça sympa comme concept le fait que ce soit nous qui soyons enfermés!!
Nous enchainons les trous d’eau jusqu’à Okaukuejo, impalas, autruches et zèbres (bon la ça commence à faire pas mal de zèbres)
Nous arrivons au camping d’Okaukuejo vers 14h.
Nous aurons l’emplacement 19, non loin du trou d’eau et des waterhole chalets. Le compromis cet aprem c’est piscine pour les enfants jusque 16 heures et farniente au bar pour Laurent et moi, puis 16h on reprend la route jusque Okondeka.
Pendant que les enfants se baignent je papote avec un couple qui rentre d’Okondeka, des lions y étaient… cool
Nous partons comme prévu vers 16h, en route la pédale d’embrayage siffle un peu quand Laurent change de vitesse…..à surveiller…..
Avant d’arriver au trou d’eau nous apercevons notre premier chacal, ainsi qu’un beau troupeau d’oryx sous un bel arbre.
Arrivés au trou d’eau, les lions sont là, au loin des zèbres et des autruches encore un peu plus en retrait attendent leur tour. Nous resterons ¾ d’heure à observer cette scène ou les zèbres tentent de s’approcher puis décampent quand les jeunes lions leur font comprendre que ce n’est pas le moment. Il y a 2 lions une lionne et 2 jeunes lions nous semble-t-il.
Nous repartons, heureux de notre dernier safari dans Etosha. Cependant un pti truc nous stresse un peu, l’embrayage siffle toujours, la pédale reste même coincée au plancher, nous obligeant à nous arrêter mais Laurent réussit à la décoincer à la main. Arrivés au camp nous appelons de suite le loueur pour lui expliquer le problème. Il nous demande où nous sommes et quelle est notre prochaine étape. Il est convenu qu’il nous appelle le lendemain matin afin de fixer un point de rdv, cependant nous ne savons pas encore si ce sera réparation ou nouvelle voiture….. ce qui me vaudra de me monter quelques scénarios durant la nuit des plus optimistes aux plus pessimistes! Nous informons également notre TO de la situation qui prend alors contact à son tour avec le loueur.
Bon je mets de côté de mon stress lié à la voiture car en attendant il nous reste une chose à faire, le trou d’eau du camp! Et là, c’est le bouquet final à Etosha: giraffes, éléphants et rhino le soir. Pendant la nuit les hyènes et les éléphants sont de concert!
Nous serions restées là toute la nuit, nous rentrons avec Eva émerveillées par ce beau spectacle, puis au tour de Laurent de se rendre au point d’eau.
On nous avait prévenu que des chacals se balladaient la nuit dans le camp. Nous en ferons les frais, Au milieu de la nuit nous en entendons arriver, comme s’ils se coursaient. Comme il fait très chaud, nous dormons tentes ouvertes, enfin seules les moustiquaires sont fermées, ce qui permet de voir ce qui se passe dehors au cas où!
Bon bah alors en courant, les chacals ont heurté l’échelle de la tente ce qui nous a fait un tout petit peu descendre… bon coup de flipe ! Mais c’était bien drôle. Le lendemain matin en descendant de l’échelle je remarque leurs traces mais aussi la trace de l’échelle qui a bougé.